
Une première fois Dieu meurt en
croix. Une seconde fois dans les livres, sous les quolibets de
Marxs et de Nietzche. Une troisième fois à la même
boue des siècles qui passent et viennent.
Pourquoi l'Europe, seule au monde, est-elle
devenue ce continent d'athées, où l'on vit, dit
le pape, "comme si Dieu n'existait pas"?
Pourquoi ces deux questions n'en font-elle
qu'une?
*André Glucksmann est philosophe